Les personnes infectées transmettent la maladie, avant même l’apparition des signes cliniques.
On considère actuellement qu’une personne peut être contagieuse jusqu’à au moins 21 jours après l’apparition des premiers symptômes.
Le taux de contagiosité du virus SAR-CoV-2 était estimé à ~3 en avril 2020, ce qui signifie qu’une personne
contagieuse pouvait en moyenne en contaminer 3 autres. Il est de ~1 en juillet 2020.
Attention, les porteurs sains sont également contagieux !
Le diagnostic biologique se fait par recherche de virus sur un écouvillon après prélèvement nasal profond. Dans certains cas, un scanner pulmonaire peut venir confirmer ou infirmer le diagnostic.
La sérologie (recherche d’anticorps dans le sang) se fait par prélèvement d’une goutte de sang sur la pulpe d’un doigt. Elle permet d’apprécier l’immunité des personnes ayant contracté le COVID 19.
L’infection au SARS-COV-2 confèrerait une immunité dont la durée n’est actuellement pas connue.
En dehors du corps humain, le virus est incapable de se multiplier sur d’autres surfaces.
Certaines études réalisées en laboratoire font état d’une survie du virus allant jusqu’à 3 heures dans les aérosols (plus fins que les gouttelettes), jusqu’à 24 heures sur du plastique ou du carton, jusqu’à 2-3 jours sur de l’acier. Ces études contextuelles ne reproduisent pas les conditions de la vie quotidienne puisqu’elles s’appuient sur le devenir d’aérosols à très forte concentration de virus projetés sur les surfaces. En dessous de 10000 particules, le virus ne survit pas plus de 5 minutes, quelle que soit la surface. De plus, retrouver des traces d’ARN (Acide RiboNucléique, utilisé comme support par les cellules pour synthétiser les protéines dont elles ont besoin) sur des surfaces ne revient pas à trouver du virus vivant.
L’enveloppe du virus est détruite par le savon, par de l’alcool > 60° et tous les tensioactifs contenus dans les produits habituels de nettoyage.
Cela justifie les recommandations de lavage fréquent des mains avec du savon ou du gel hydroalcoolique.
Lorsque les surfaces présentent un risque faible de contamination par le SRAS-CoV-2, les locaux doivent être entretenus quotidiennement avec les produits de nettoyage habituels.
Pour les surfaces présentant un risque de contamination jugé plus important (rampes d’escalier, poignées de portes, interrupteurs, boutons d’ascenseur, écrans tactiles, combinés de téléphone, appareils de paiement, comptoir d’accueil, sanitaires…), une opération de désinfection peut être effectuée en plus du nettoyage à l’aide d’un désinfectant répondant à la norme NF EN 14 476.
Le virus est également détruit par la température après plusieurs dizaines de minutes à 60°C, ce qui justifie cette méthode pour le nettoyage du linge et des masques grand public.
En attendant un vaccin efficace, et afin que le virus cesse de circuler, il faudrait que plus de 60%, idéalement 80%, de la population soit immunisée (taux estimé à 10-15 % en avril 2020) ou qu’un confinement rigoureux soit maintenu. Après une période de confinement, la France a opté pour une reprise progressive des activités, en insistant sur le respect de la distanciation physique et des gestes barrières.